Au vu de l’ampleur du malaise qui se manifeste depuis de nombreux mois, dont la grève et la mobilisation conséquentes du 27 janvier, place Vendôme et devant plusieurs juridictions, l’administration n’avait vraiment pas pris la mesure des difficultés dans lesquelles elle plongeait les directeurs des services de greffe judiciaires (DSGJ).
Comment ne pas les comprendre, quand, en plus des difficultés issues de la contre-réforme statutaire de 2015 (cf notre état des lieux du 19 décembre 20242), les nouveaux cadres-greffiers récupèrent une partie de leurs compétences ?
Comment ne pas les comprendre, quand les chefs de cour, de juridictions et magistrats coordonnateurs empiètent depuis trop longtemps sur ce qui devrait être leur domaine réservé ?
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